J'attendais ce grand moment avec impatience : la rencontre de Constantin, Mélodius, Aristophane, Walter et Omer.

J'en reviens gonflée à bloc, la bonne humeur de nos amis est contagieuse et le rire est le meilleur des anti-dépresseurs, tellement satisfaite que je vais faire de Bruxelles mon lieu de pélerinage annuel..

Me voilà donc Samedi matin en gare de Bruxelles, j'ai rendez-vous avec Constantin qui a la bonté de venir me chercher, m'héberger, et me guider au travers la ville ; je reconnais le bonhomme grâce à la description succinte qu'il m'a donné, un grand gaillard avec de très beaux yeux ;

Premier contact avec la ville, Constantin me fait gouter les fromages locaux, et le pottekeis un mélange de fromage blanc et de fromage de bruxelles... Je ne le sais pas encore, mais cet en-cas est salutaire, c'est qu'il faut avoir l'estomac plein pour boire de la bière.

Direction le centre ville, visite des Marolles, quartier populaire de la ville, où l'on peut entendre le patois du coin, arrêt sur la place du Jeu de Balle, où se tient un marché d'antiquaires, et apéro.

Je goute la fameuse Gueuze de Bruxelles, bière acide à fermentation spontanée, pendant que la fanfare de la police joue l'hymne national belge, j'ai vraiment de la chance, un apéro en musique made in Bruxelles, typique et très sympa.

Tour de la ville, j'ai droit à une visite Art Nouveau perle de l'architecture bruxelloise fin XIXème, quelques magnifiques maisons du style sont éparpillées dans le quartier, nous terminons par le célèbre Musée Horta, maître du genre.
J'apprends que le Parti Socialiste du coin, après avoir commandé à Horta un magnifique batiment (on peut voir la maquette et les photos au musée) pour le siège, l'a fait raser pour y construire une tour immonde (un truc rectangulaire, très haut et gris), quel scandale !

Le soir je goute au légume national cuisiné par Constantin himself, les fameux chicons (des endives), y'a pas à dire, je suis vachement bien traitée Notre diner terminé, nous partons rejoindre Walter et Omer dans un bar.

Je découvre enfin la vie nocturne de la joyeuse bande : bière, discussions, chansons paillardes et éclats de rire, j'adore. Plus tard dans la soirée, mes nouveaux amis comblent une de mes - nombreuses - lacunes : j'ai droit aux meilleurs extraits de "the big Lebowsky", tordant. Nous nous quittons sur les bonnes paroles de Pierre Desproges "Etonnant non ?".

Dimanche matin, grasse matinée bien méritée et petit déjeuner au "craquelin", viennoiserie bruxelloise, ici bien manger est une tradition qui n'est pas pour me déplaire.

Je vais enfin faire la connaissance du fameux Mélodius, le libertarien intransigeant qui sévit sur le forum que nous retrouvons sur la grande place.

Nouvelle visite de la ville, mes deux guides la connaissent sur le bout des doigts, je suis impressionnée !

Il est temps de retrouver Cécile que j'ai eu la chance de rencontrer lors du meeting annuel en Helvétie. C'est une personne que j'apprécie beaucoup, je pense que nous serons amenées à travailler ensemble, un jour où l'autre..

Nous partons Cécile, Constantin et moi rejoindre le reste de la troupe pour diner ; nous voilà attablés aux cotés d'Omer, Walter et l'ultra-libertin Aristophane. Quelle brochette ! Je suis heureuse de voir ces libertariens ensemble, le nom d'avant garde ludique leur sied parfaitement, je reprend espoir, la relève est là, ces personnes dynamiques et optimistes méritent d'être connues, et j'ai la chance de partager ce moment avec elles...

Nous continuons notre soirée par une tournée des bars, à Bruxelles ceux-ci n'ont pas d'heure de fermeture à respecter, aussi, quand l'un ferme, nous pouvons en squatter un autre, et re-boire de la bière L'ambiance est excellente, nous papotons, rions, chantons, jouons... d'ailleurs jouer avec les mots après quelques bières est un exercice délicat, surtout qu'il faut boire à chaque fois qu'on se trompe !!

Nous terminons la soirée dans un dernier bar vers 4/5 heures du matin, j'ai assez picolé comme ça !

Lundi matin, j'ai du mal à me lever, il me faut déjà repartir alors que je viens juste d'arriver, bouh

Je rentre sur Montpellier le sourire aux lèvres, j'ai rencontré l'avant garde ludique des libertariens bruxellois et je suis contente, ceux ci ont su joindre l'utile à l'agréable : oeuvrer pour la liberté au sein d'un cercle amical (chose que je n'ai pas vu à Paris).

Avis aux Libéraux de France et de Navarre : un petit tour à Bruxelles s'impose !